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Affichage des articles du octobre, 2020
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Tomber et puis se relever. Tomber encore, se relever à nouveau.   Descendre plus bas, toujours plus bas… Et remonter très haut, le plus haut possible.   Pourquoi avoir peur de s’effondrer quand on a connu le pire ? Pourquoi avoir peur de grimper ?   On sait ce qui est en bas, on a eu le temps de se familiariser avec la boue qui colle aux pieds et les odeurs d’égout qui envahissent les narines. Tout ça n’a plus aucun secret pour nous…   Mais on ne sait pas ce que nous réserve le sommet de la montagne, ni même l’autre versant… Alors autant continuer, sans relâche, au risque de se blesser à nouveau. Au risque de glisser et de revoir la boue…   Ici en bas il n’y a rien de neuf… Le désespoir, la tristesse et la peur. Ici en bas, la solitude, la pénombre, la souffrance.   Je veux savoir ce que la montagne peut m’apprendre, sur elle et sur moi-même. De quoi suis-je capable ? Qu’y a-t-il après le sommet ? Après le ciel ? Jusqu’où pourrais-je aller ?  
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  De chaque chose accomplie la vie garde une mémoire, Tout ce qui est fait et dit Nous reviendra tôt ou tard…   La route est longue et difficilement pavée, Mais c’est pieds nus qu’il faut marcher. Si possible sans blesser, -Ni toi-même ni personne-   Ainsi, chaque acte doit être un engagement -Envers soi-même, envers les autres-   Chaque note doit poursuivre le rythme Afin de conserver l’harmonie de l’œuvre…   Pèse tes mots, tes gestes, et chacun de tes pas. Avance sans rien casser, sans écorcher ni offenser.   Plante des graines où tu poses les pieds, Plante, et regarde-les germer…   Emerveille-toi de ce que les autres ont à t’apporter.   Ne casse pas l’harmonie, ne change pas le rythme.   Un jour, tu te retourneras, tu verras l’œuvre entière : Toutes choses, mises bout à bout, tout ce que tu auras fait… Mais attention, ne cherche pas à en être fier : Ce n’est jamais rien d’autre que ce qu’il fallait faire.      
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  Gris dehors. Matinée sous les nuages. Mes yeux s’ouvrent doucement. Ce matin le soleil ne m’a pas réveillée. Et c’est comme une absence…   Étrange instant, quand le brouillard des rêves se dissipe pour laisser place à la réalité. Mais dans ces journées sombres, on peut parfois confondre l’un et l’autre… C’est une ambiance de film, où tout peut arriver.   J’allume une à une les lampes, et leur chaleur intime contraste avec le froid du dehors.   Le café chaud m’attend, fidèle à son poste. Une cuillérée de miel pour exploser ses saveurs… et je bois. Savourant chaque gorgée comme si c’était la première. Savourant chaque gorgée comme si c’était la dernière…   Prendre une douche pour laver les restes de cauchemars. Mais sous l’eau s’effacent aussi les bons rêves…   Du parfum, des vêtements, se préparer comme si le jour était plus important qu’un autre. Alors que rien ne se passera, peut-être…   Le papier du vieux livre entamé de la veille cherche m
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  Le temps viendra, ne t’en fais pas. Le temps viendra…   Un jour, ce monde à l’envers Se remettra à l’endroit.   La patience est utile, La patience est nécessaire, Sans elle rien ne se fera…   Mais l’attente ne doit pas être futile : N’hésite pas à agir, Car le moment ne vient pas seul On peut aussi le faire venir…   Le temps viendra Le temps viendra   Et ta récompense, après tout, Sera peut-être un simple sourire -Mais le meilleur de tous-
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  Nous naviguons dans la vie comme perdus en pleine mer… Sans boussole ni mode d’emploi.   Le Nord est une invention. Le Nord est une chimère.   Nous naissons sans aucune connaissance de navigation, Il faut tout inventer, peut-être…   Du lever du soleil au lever de la lune, chercher sur l’horizon un nouvel espoir, et le suivre…   Quand l’eau par accident s’infiltre, il faut écoper, écoper jusqu’à l’épuisement.   Il n’y a pas de facilité, et rien ne nous sera épargné.   A la fin, une terre promise, une petite île, ou bien   les crocodiles… Qui sait ? A la fin, quoi ?   A la fin, rien…   Poser trop de questions est inutile,   Et pourtant c’est humain. Pose les questions qui te feront grandir, Les réponses ne sont pas toujours essentielles.   Et puis rame, rame, rame…