Tomber et puis se relever.

Tomber encore, se relever à nouveau.

 

Descendre plus bas, toujours plus bas… Et remonter très haut, le plus haut possible.

 

Pourquoi avoir peur de s’effondrer quand on a connu le pire ?

Pourquoi avoir peur de grimper ?

 

On sait ce qui est en bas, on a eu le temps de se familiariser avec la boue qui colle aux pieds et les odeurs d’égout qui envahissent les narines. Tout ça n’a plus aucun secret pour nous…

 

Mais on ne sait pas ce que nous réserve le sommet de la montagne, ni même l’autre versant…

Alors autant continuer, sans relâche, au risque de se blesser à nouveau. Au risque de glisser et de revoir la boue…

 

Ici en bas il n’y a rien de neuf… Le désespoir, la tristesse et la peur.

Ici en bas, la solitude, la pénombre, la souffrance.

 

Je veux savoir ce que la montagne peut m’apprendre, sur elle et sur moi-même.

De quoi suis-je capable ?

Qu’y a-t-il après le sommet ? Après le ciel ?

Jusqu’où pourrais-je aller ?

 

Je tomberai autant de fois qu’il le faudra, mais je continuerai d’essayer.

J’y passerai ma vie entière, peut-être, mais je n’ai justement rien d’autre à perdre que cette vie-là.

Et le temps est un bon ami…

 

Tomber et puis se relever.

Tomber encore, se relever à nouveau.

 

Descendre plus bas, toujours plus bas… Et remonter très haut, le plus haut possible…


 

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