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Affichage des articles du avril, 2021
  Elle a cherché ses mots dans la pluie de printemps, et n’y a trouvé que des larmes.   Mais pas d’amertume, dans cette tristesse : juste une simple douceur. La douleur d’une chose qui se finit, et la douleur d’une chose qui commence. La mort et le renouvellement.   Elle a cherché ses mots, et elle a trouvé sa place, au milieu de l’herbe mouillée et des fleurs à peine ouvertes. Il y avait là de quoi accueillir tout ce qu’elle est, et bien plus encore.   En marchant à petits pas, elle a retrouvé son cœur. Fendu, mais capable encore, d’aimer comme il fallait.   Elle a cherché les mots pour le dire. Des mots simples mais envoûtants. Des mots qui auraient tout dit. Mais il n’y avait rien.   Ou du moins, non pas rien, mais quelque chose de si ténu et si frêle que ça tenait à pas grand-chose. Quelques gouttes, perdues, et quelques branches, tordues.   Émotions diverses après la pluie. Émotions grandioses après les larmes.   Pieds nus sur l’herbe
  Le soleil brille dans mes yeux Parce que tu l’as fait naître,   Ma peau s’est réchauffée Parce que tu l’as touchée,   Mon cœur s’est remis à battre Quand tu l’as regardé.   Je suis heureuse d’exister Dans un monde où tu existes aussi.   L’amour est la seule chose qui apporte la vie Là où auparavant il n’y avait rien.   Et la seule chose qui vaille la peine A la fois de mourir et de vivre.    
  Tu calcules tes chances, Tu mesures tes risques.   La vie offre des probabilités infinies, Des possibilités incroyables, Mais toutes ne sont pas à ta portée.   La limite, c’est humanité. La limite, c’est l’inhumanité.   Au milieu des barbaries et des tombeaux, Seul et debout, Tu attends Ce que le vent t’apportera.   Là, dans le désert de larmes, Pluie après pluie, le désespoir t’a essoré.   Ta main enfoncée dans le sable, Tu attends Une nouvelle donne.   Tu mesures tes chances, Tu calcules tes risques.   Un rien peut suffire Mais Est-ce que ça suffira ? Un rien peut tout changer.   Grain de sable au milieu du désert, Une poussière dans la poussière, Autant ne pas chercher, Autant ne rien attendre.   Mais quand même, Ça vaut le coup d’essayer.    
Nos solitudes étaient faites pour se rencontrer. Il fallait que ce soit moi, Et il fallait que ce soit toi.   Il n’y avait rien d’autre dans cet univers, Rien d’autre à qui ou à quoi s’accrocher.   Nos bulles étaient faites pour se toucher. Elles se caressent sans s’éclater. Tu es ce dont j’ai besoin, Tu es le chemin.   Nos feux étaient faits pour s’embraser. Tu donnes à mon âme un éclat particulier, Ta lumière brille et m’aide à y voir clair Quand la mienne peine à s’allumer.   Nos mains étaient faites pour se toucher, Nos doigts étaient faits pour s’enlacer, Et nos bouches, pour s’embrasser.   Il fallait que ce soit toi Et il fallait que ce soit moi.