Le temps qui passe ne se demande pas pourquoi il passe, ni ce qu’il fout là.

Il se contente de passer et de mettre le bazar dans nos vies.

Il s’en fout, après tout, c’est sa raison d’être.

 

Il est là, mais difficilement perceptible… Il est la poussière sur tes meubles et les rides sur ton visage.

Il ne se pose pas de questions.

 

Mais à mesure qu’il passe, tu t’en poses de plus en plus…

Et tout ça, un jour, balayé…

 

Ce que tu vis, aussi beau soit le moment, ou aussi dur soit-il à vivre, ne sera bientôt plus qu’un souvenir… Une poussière d’étoile dans l’univers de ta vie.

 

Aujourd’hui tu pleures, demain tu riras.

Tu riras de ce qui te faisait pleurer ou tu pleureras de ce qui te faisait rire.

Il n’y a rien à faire… Tu ne peux pas lutter, le temps passera…

 

Et tu balaieras les poussières, pour tenter d’oublier.

Et tu camoufleras les rides pour tenter de cacher.

 

Mais le temps sait, et toi aussi au fond, que ce qui a été fait ne peut être défait…

 

Et si tu n’as pas retenu la leçon, la vie te l’apprendra : les rides creusées ne disparaissent pas, elles se creusent juste un peu plus, c’est tout.

Les poussières balayées formeront un tas que tu ne pourras plus te contenter d’ignorer, c’est tout…


 

 

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