A travers les vitres sales, je ne peux plus voir le monde.
Il faudrait nettoyer, nettoyer… Mais elles se salissent vite.
Mes yeux s’habituent à la crasse. Voir à travers, essayer de voir la beauté de la vie à travers la saleté…
Si je pouvais faire cesser tout ça… Mais je ne le peux pas.
Je vois le monde comme ça.
Et le monde me voit comme ça aussi.
Vitre teintée, faite de saletés, impossible à briser.
Tout paraît impossible.
Tout est sale, si sale…
Le ciel bleu est continuellement gris. La neige ressemble à de la poussière.
Et moi ?
Moi… Je suis comme pleine de terre.
Il faut se laver. Mais ils ne comprennent pas.
La crasse est comme tatouée et je suis prisonnière.
La vitre est embuée.
Mes yeux pleurent, sans jamais s’arrêter.
Je déteste, je déteste cette vie.
Ne m’approchez pas, ou je pourrais vous salir aussi.
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