Les courages s’additionnent-ils à mesure qu’on affronte nos peurs ? Ou peut-être qu’ils se multiplient…

Comment le savoir, sinon en allant toujours plus loin et en risquant toujours plus ?

 

Si on ne fait qu’avancer, enfonçant porte après porte, brisant mur après mur, sans jamais reculer… Peut-être qu’aucun mur, jamais, ne se reconstruira, nous faisant barrière devant des peurs anciennes…

 

Et un jour, fort de nos faiblesses, fort de nos courages, solide comme le roc, debout et invaincu… Ce jour-là, peut-être, on verra notre armure reconstituée grâce à toutes ces batailles, et notre épée affinée à mesure des combats…

 

Alors enfin, on se tiendra là, au sommet d’une montagne, à contempler des vallées de peurs et des forêts de défaites… A compter et recompter tout ce qu’on a laissé derrière, et ce qu’on aura gagné en chemin… Tout ce qu’il nous fallait faire pour redevenir maître de notre destin.

 

 

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