Faut-il voyager pour écrire, ou écrire pour voyager ? Faut-il vivre pour écrire, ou écrire pour vivre ?

 

De voyages intérieurs en voyages extérieurs, d’une vie à l’autre…

Je veux voir jusqu’où va le centre de la terre, je veux savoir jusqu’où va mon centre à moi. Et si au bout du compte les deux peuvent se rejoindre.

 

Je veux voyager ici et là, de la terre ferme à l’océan, voguer sur les mers de détresse, traverser les flots de tendresse, d’autres terres arides et amères, et d’autres encore pleines d’espoirs et de promesses.

 

Il n’y a rien de conquis, rien d’établi. Pas de plan, pas de carte, aucun chemin tracé.

Aller tout droit serait risquer la perte.

 

Il faut se perdre, se fourvoyer, couler et s’enfoncer le cou dans les marécages. Ne perdre aucun instant, ne se poser aucune question.

 

Voyager pour écrire, et écrire pour voyager : les deux se valent bien, au fond.

Et vivre pour écrire, et écrire pour vivre, tout idem se confondent…

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