Être humain, c'est pouvoir chercher, pouvoir connaître, se cultiver, résoudre des énigmes, des problèmes...

 

Mais il y a quelque chose, malgré tout, que nous ne maîtriserons jamais : c'est le mystère de notre propre vie.

 

On sait d'où l'on vient, mais jamais où on va.

 

Et notre trajectoire est fatalement imprévisible, car elle dépend de ces petits choix que nous faisons chaque jour.

Des petits choix qui nous mènent, au fur et à mesure, à d'autres plus grands choix...

 

Il n'y a pas de boussole pour nous indiquer le nord.

Ou plutôt : nous sommes notre propre boussole.

 

Ça fait que, si on se perd en chemin, s’il n’y a pas d’endroit où aller, il faut revenir à soi-même.

Car personne d'autre n'aura les réponses aux questions que nous nous posons.

 

C’est dans ces moments-là que l’on prend conscience de notre solitude, de tout ce que nous ne maîtrisons pas, et de ce que nous sommes dans l'incapacité de savoir...

 

Nous sommes à la fois le maître et l'élève de notre vie.

 

Le maître, parce qu'il y a des choses que nous savons, à force d'expérience.

Mais l'élève aussi, car tout est nouveau, tout est apprentissage, tout est leçon.

 

Nous sommes le seul capitaine du bateau.

 

Avec pour grande responsabilité de ne pas naviguer n'importe comment, ne pas le laisser couler, ne pas changer dangereusement de cap, éviter les récifs, les tempêtes...

 

Pour arriver un jour, finalement, à bon port.

Un port dont nous ignorons tout, mais que nous tentons tout de même d'atteindre.

 

C'est vertigineux.

C'est magnifique.

C'est ce qui fait la vie.