Il souhaitait régler ses problèmes sans dépendre de personne, mais il avait tort.

Il en souffrait plus qu'autre chose, parce que même s’il y arrivait, il n'avait pas assez de recul sur la situation.

 

Il avait peur de parler, de se confier, il avait peur de ses émotions, de ses sentiments, peur de les vivre et de les exprimer. Il avait tort.

 

Il n'y a rien de plus beau que d'avoir des émotions, de les vivre et de les dire.

Il n’y a rien de plus beau que parler, oser dire les choses difficiles.

 

Il avait peur de la colère, de la haine, de la honte que pourrait provoquer l'expression de ses émotions.

 

Mais il vaut mieux les exprimer et vivre le risque de la honte, plutôt que tout garder pour soi.

La fierté d'avoir su dire les choses sera toujours plus grande.

 

Il avait peur de se noyer, de se mettre en situation de fragilité en parlant de ses faiblesses.

Mais, si se mettre à nu rend vulnérable, on ressort toujours plus fort d'avoir su le faire.

 

Faire confiance, c'est exactement ça : offrir une part de soi, avec la certitude qu'on ne nous blessera pas, du moins pas volontairement.

C'est sauter dans le vide, à l'aveugle, avec l'assurance qu'il y a un filet en bas, une main tendue.

 

C'est très difficile, cette forme d'abandon, mais c'est magnifique.

Il est heureux d'avoir eu tort, de s'être trompé, parce que maintenant il sait où il veut aller.

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