Au pied de la montagne, tu ne vois pas le sommet, ni les embûches.

Le début du chemin semble simple.

La plus grande difficulté, c’est de s’y mettre

 

Pour commencer, il y a plusieurs chemins, et tu as peur de ne pas trouver le bon…

 

Mais il n’y a pas de bon ou de mauvais chemin.

Il n’y en a pas non plus de plus simple ou de plus difficile…

Chacun, à sa manière, te mènera à ton but, avec ses propres difficultés.

 

Quand tu te sens prête, tu commences doucement : un pas après l’autre.

Observant attentivement le chemin, et faisant attention où tu mets les pieds.

 

Au bout d’un moment, tu t’es habituée à la pente qui se raidit et tout devient presque trop simple.

Alors, tu flânes, tu prends le temps, tu te laisses un peu aller.

 

Finalement, ce n’est pas si difficile, et c’est presque une partie de plaisir…

 

Mais c’est dans ce genre de moment qu’on risque de glisser sans le savoir, et de retomber au pied de la montagne, à la case départ, précisément.

 

Alors, continue d’être attentive au chemin qui grimpe. D’un instant à l’autre, tout pourrait s’écrouler.

 

Tu ne vois pas les efforts que tu fais à mesure que tu avances, et combien la chose est compliquée en réalité.

Tu ne sais pas encore que, plus tu approches du sommet, et plus tu devras redoubler d’efforts et décupler ta force.

 

En vérité, gravir la montagne est extrêmement douloureux.

Mais sur le moment, poussée par l’adrénaline de grimper encore et toujours plus haut, tu ne remarques rien.

 

C’est seulement lorsque tu t’approches du sommet que tu commences à sentir la fatigue de ton corps, et puis celle de ton esprit.

 

C’est seulement là que tu commences à douter, aussi.

Et si je n’y arrivais pas ? Et si je n’étais pas capable ? Et si je m’étais trompée de chemin ?

 

Si tout cela ne servait à rien ?

 

Trop de questions menacent de te faire basculer et retomber encore plus bas que tu ne l’étais au départ…

N’y prête pas attention, les doutes sont légitimes, et normaux.

Mais ils sont aussi inutiles et angoissants, alors laisse-les de côté.

 

Une fois que tu es arrivée tout en haut, tu te sens fière et gonflée d’orgueil.

Tu regardes le chemin parcouru avec dédain.

Méfie-toi : c’est grâce à lui que tu es montée jusque-là. C’est lui qui t’a formée à arriver jusqu’ici.

 

Et puis, tu croyais que le plus dur était de grimper. Mais tu prends conscience que le plus dur, c’est de rester.

 

Puis d’autres doutes, de nouvelles questions, de nouveaux problèmes…

Qu’est-ce qu’on fait quand on est tout en haut ?

 

Se reposer, il faut se reposer.

Mais, ensuite ?

 

Tu as eu cette montagne, c’est bien. Il y a peut-être d’autres sommets à gravir, d’autres défis à s’offrir.

 

Parce qu’arriver au sommet, c’est important.

Mais ce qui compte vraiment, c’est le chemin, la souffrance de chaque pas et la fatigue de marcher…

 

Mais repose-toi pour l’instant, tu l’as bien mérité.

 

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